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D’où vient le nom Bonneau ?

Texte provenant du livre de M. Louis-Philippe Bonneau

Dans le langage contemporain il se peut qu’on ne parle plus du substantif BONNEAU puisque le Larousse XXe siècle donne ce mot comme faisant partie du vieux français. Il fut un temps toutefois où un BONNEAU était un nom masculin qui désignait un morceau de bois ou de liège qui flotte pour indiquer l’endroit où une ancre est mouillée. L’origine du mot n’est pas donnée dans le Larousse mais notre imagination peut courir et nous révéler que ce flotteur a été inventé par une personne du nom de BONNEAU... ce qui est peu probable étant donné l’ancienneté presque certaine du flotteur. Il y a beaucoup de raisons de croire que, bien avant notre ère, on utilisait un objet flottant pour indiquer l’endroit où était mouillée une ancre. Bien avant que les noms de famille ne soient utilisés comme nous le connaissons aujourd’hui! Le problème de l’origine du mot reste donc entier!

Extrait du livre ‘’Ils sont venus naguère les Bonneau en Amérique du Nord''

La réponse est loin d’être certaine…Les personnes qui s’intéressent à l’origine des noms de familles sont souvent confondues par la multitudes des hypothèses qui ont été mises de l’avant au fil des temps.La liste pourrait être très longue. Bref, en ce qui concerne le patronyme Bonneau, tous se réfèrent aux qualités morales des personnes «bonnes» ou peut-être celles qui habitaient un «lieu-dit» de ce nom où l’eau puisée était bonne…!

Il est toujours difficile et hasardeux encore de nos jours d’établir les liens familiaux qui unissent les BONNEAU, BONNAUD, BONNAULT, BONNER,BONNOT, BONEAU, BONOT, BONO…Selon les recherches effectuées par Louis-Philippe Bonneau, il semble qu’ils étaient tous reliés à une souche BONNEAU commune qui se serait manifestée vers le XIe siècle en France.

Les Ancêtres des Bonneau

(Informations extraites du dépliant publicitaire du Ralliement des familles Bonneau)

Les familles Bonneau / Goodwater d’Amérique du Nord ont principalement deux ancêtresvenus de France: Joseph BONNEAU dit Labécasse originaire de Saint-Joseph de Vernoux (Vernoux-sur-Boutonne), évêché de Poitiers au Poitou, fils de Pierre et de Marie LAMBERT et de Pierre BONNEAU dit Lajeunesse, originaire de Thouars, évêché de Poitiers, fils d’Isaïe et de Jeanne SIMONEAU.


Joseph BONNEAU est arrivé en Nouvelle-France en 1667 à l’âge probable de18 ans comme engagé de Noël JÉRÉMIE à Sillery. Le 16 septembre 1670, il épouse à Sainte-Famille de l’Île d’Orléans, Marie-Anne LELONG, fille de feu Jacques et de Marguerite GROSSIER de Saint-Pierre-aux-Bœufs à Paris. Le 18 octobre de la même année, il achète une terre dans la seigneurie d’Argentenay à St-François de l’Île d’Orléans. On dit que sur cette terre située en face du mont Sainte-Anne et près des battures du cap Tourmente, Joseph aimait bien chasser la bécasse ! Après avoir donné naissance à 6 enfants, Marie-Anne meurt à l’âge de 31 ans, le 13 février 1684. Aucun de ces enfants n’aura de descendance. Joseph épouse en secondes noces, le 11 avril 1684, à Saint-François de l’Île d’Orléans, Marie-Madeleine DUCHESNE, née vers 1666, fille de Pierre et de Catherine RIVET. Naîtront 3 filles et 6 garçons dont 4 assureront la descendance la plus nombreuse des BONNEAU en Amérique du Nord: JEAN, AUGUSTIN, DOMINIQUE et JACQUES. Les enfants de BASILE meurent presque tous en bas âge. Joseph BONNEAU dit Labécasse a exercé le métier de maçon et de scieur de long, souvent associé avec son fidèle compagnon, Maurice ARRIVÉ. Décédé le 30 novembre 1701, il est enterré le même jour à Saint-François de l’Île d’Orléans. Sa veuve se remariera à Nicolas VERIEUL (VEILLEUX) vers 1705. Ils auront ensemble (selon Jetté) 4 autres enfants: Ambroise ; Gertrude ; Augustin et Marie-Josephte. 


Pierre BONNEAU est arrivé en Nouvelle-France en 1671 à l’âge de 22 ans. Le 6 novembre 1681 à Ville-Marie (Montréal) dans le village de Lachine, il épouse Madeleine GIGNARD, née le 22 août 1662 à Château-Richer, fille de Laurent et d’Élisabeth SORIN. Depuis sa fondation en 1642 par Maisonneuve, la défense de Montréal et de ses environs contre les incursions iroquoises était assurée par une milice Canadienne recrutée à même ses habitants ou ses colons. En 1663, 20 escouades de 7 miliciens constituaient la défense principale de Montréal et chaque escouade était sous les ordres d’un caporal. Le 30 septembre 1687, le caporal Pierre BONNEAU, âgé de 38 ans, dit Lajeunesse (peut-être le plus jeune caporal !) était à la tête d’une telle escouade lorsqu’il tomba avec ses compagnons dans une embuscade à la baie d’Urfé. Ils furent tous tués et enterrés sur place. En 1866, les restes de ces valeureux colons furent enterrés dans l’église de Sainte-Anne-de-Bellevue. Le 11 septembre 1683, le couple GIGNARD-BONNEAU fit baptiser à Lachine un fils, Pierre, qui assurera seul la descendance de ce rameau moins fructifère.


Une troisième souche issue du mariage de Jean BONNEAU, originaire de St-Quentin (Beauce), diocèse d’Orléans, connu comme «boulanger du roi», marié à Marie-Madeleine MOREAU à Québec le 5 avril 1712, fille de Pierre, sieur de la Taupine originaire de Xaintes (France) et de Marie-Madeleine LEMIRE, nous apparaît maintenant plus certaine grâce aux témoignages et aux recherches de quelques uns de leurs descendants vivant principalement dans les provinces de l’Ouest canadien et aux Etats-Unis. Trois enfants sont nés de ce couple, Jean, Charles et Marguerite. C’est principalement du mariage de Charles, à Détroit, le 13 juillet 1751 avec Geneviève DUDEVOIR, sa 3e épouse, que cette descendance prolifère aujourd’hui. Six filles et quatre garçons sont nés de ce couple de 1757 à 1771. Ils ont tous été baptisés dans la paroisse de fort Vincennes, établie sur la rivière Wabash, en Indiana.


Au moins 4 autres souches de Bonneau sont citées par Louis-Philippe Bonneau et dont leurs descendances se précisent peu à peu. Citons brièvement celles: de Pierre BONNEAU, fils de Étienne et Marie DUVERGER du bourg St-Denis, diocèse de Nantes, marié à Madeleine REPOCHE-DUCHARME à Québec, le 22 février 1716 ; de Pierre BONNEAU dit Blondin, marié à Suzanne L’HERMITE-LAUZON d’Alençon, France, fille de Nicolas et de Marie-Josephte RAYMOND. La date et le lieux de leur mariage sont encore à préciser (1762 ou 1764 ?) et des Bonneau dit Blondin de la septième génération en Amérique du Nord vivent aujourd’hui au Nebraska et en Oregon de même qu’à St-Philippe de Laprairie et à St-Rémi de Napierville près de Montréal ; de Antoine BONNEAU du diocèse de Limoges en France et de Judith BRIEN, fille de Louis et de Catherine DESROCHERS, mariés à l’Assomption le 16 février 1767 et enfin, de Jean- Baptiste BONNEAU qui à la fin du 17e siècle émigre de Bretagne au Canada avec son fils Jean-Baptiste. L’épouse de Jean-Baptiste, père, et deux autres fils sont restés en France. Selon la tradition familiale, ils s’installèrent d’abord à l’Île d’Orléans puis à Ste-Flavie (près de Rimouski). Jean-Baptiste, fils, épouse Julie DESLAURIERS à Rimouski et c’est de leur fils, Jean-Baptiste II, marié à Ignace (Marie) THIBAULT à Rimouski, le 12 juillet 1853, que la descendance de cette souche est encore bien vivante aujourd’hui. 


22 avr. 2021 14:07

© Louise Bonneau 2021

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